L’hydrogène apparaît aujourd’hui comme un vecteur d’énergie pour le stockage de l’électricité produite par intermittence ou lors des heures creuses mais également comme un moyen de décarbonation. Produit par électrolyse, il peut être directement injecté dans le réseau de gaz jusqu’à hauteur de 20 %, on parle alors d’hythane (Projet GRHYD sur Dunkerque, coordonné par Engie). Il peut être transformé en méthane par réaction avec le dioxyde de carbone ou en d’autres molécules plateformes pour donner de nouveaux combustibles ou être utilisé directement dans une pile à combustible pour reproduire de l’électricité. Des entreprises telles qu’ArcelorMittal envisagent son utilisation directe pour la réduction de l’acier.
Lors d’une conférence qui s’est tenue sur le campus dans le cadre du 11e festival « Science en Livre », Rose-Noëlle Vannier, membre de l’UCCS et directrice de l’ENSCL, a présenté les applications de l’hydrogène, avec un focus sur les activités de recherche en Hauts-de-France.
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